Le cas de rage malheureux et exceptionnel, survenu en France en octobre 2017, rappelle la nécessité de se renseigner au préalable sur les risques pouvant être rencontrés lors de tout séjour à l’étranger. Maladie constamment mortelle une fois déclarée, la rage est responsable d’environ 59 000 décès par an dans le monde. Il n'existe à ce jour aucun traitement efficace une fois la maladie déclarée.
Lors de tout séjour à l’étranger, dans les régions du monde où sévit la rage (en particulier en Asie et en Afrique), il convient d’éviter tout contact avec des animaux, en particulier les chiens, et de prendre les mesures adéquates en cas d’exposition, à savoir un lavage soigneux à l’eau et au savon pendant 15 minutes, l’application d’un antiseptique et la consultation d’un centre antirabique afin d’évaluer le degré d’exposition et de mettre en place une prophylaxie de post-exposition si nécessaire (vaccination reposant, selon le protocole utilisé, sur 4 à 5 injections faites sur environ un mois, associée parfois à une sérothérapie).
Rappelons que le risque de transmission interhumaine de rage est purement théorique (à l'exception des quelques cas exceptionnels de greffe).
Le Centre national de référence de la rage a confirmé un diagnostic de rage lundi 9 octobre 2017 chez un enfant habitant le département du Rhône. L'enfant de dix ans est malheureusement décédé le 17 octobre. Sa contamination a eu lieu lors d'un séjour au Sri Lanka en août dernier après avoir été mordu par un chiot avec lequel il jouait, sans avoir reçu de prophylaxie antirabique après cette exposition.
L'Agence régionale de santé (ARS) Auvergne-Rhône-Alpes est en charge de recenser les individus potentiellement exposés qui seront/sont ou ont été orientés vers le centre antirabique de Lyon (membres de la famille exposés au chien, certains personnels soignants, etc.).
Le centre antirabique du Centre médical de l'Institut Pasteur
Le Centre national de référence de la rage
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Fiche maladie "Rage"