À l’occasion d’un colloque international coorganisé par la fondation Mirror Biology Dialogues (MBDF), les 12 et 13 juin 2025 avec l’Institut Pasteur, scientifiques et éthiciens venus du monde entier ont confronté leurs points de vue autour des risques et enjeux qui entourent la « vie miroir ». Cette nouvelle frontière de la biologie de synthèse place au cœur des échanges la possibilité de créer (ou pas), en laboratoire, des organismes dont la chimie serait l’image en miroir de celle de tous les êtres vivants connus. De nombreuses questions éthiques et sociétales sont soulevées par cette future étape scientifique, qui pourrait être franchie un jour, et qui interroge notre responsabilité collective.
Les 12-13 juin 2025, l’Institut Pasteur a accueilli le premier colloque international consacré aux risques et enjeux liés à la création de microorganismes dits « miroir ». Une partie des molécules du vivant respectent une asymétrie stricte qui est tout le temps la même. De nombreuses molécules de la vie, notamment l'ADN, l'ARN et les protéines, peuvent exister sous deux formes différentes en miroir. En général, seule l'une des deux formes existe dans la nature, mais la forme miroir peut être construite en laboratoire. Et si on parvenait à créer des microorganismes “miroir”, il y aurait danger en terme de menaces environnementales et sanitaires. D'où le besoin d’un débat scientifique transparent et d’une réflexion éthique approfondie pour préconiser un potentiel encadrement international.
Le colloque s’est déroulé en deux temps.
- 12 juin 2025 : le temps du débat : c’est le symposium. Un moment de pédagogie et de transparence où scientifiques, éthiciens et responsables institutionnels ont examiné l’état des connaissances, les perspectives de développement et les questions de société soulevées par cette avancée en biologie de synthèse.
- 13 juin 2025 : le temps de la réflexion scientifique. Le moment de la délibération scientifique succédant les groupes de travail constitués d’experts invités. Près de 100 experts en biologie synthétique, en immunologie, en écologie et en bioéthique, ainsi que des décideurs politiques et des bailleurs de fonds se sont réunis pour discuter des risques et des avantages de la vie en miroir et pour commencer à déterminer comment les risques pourraient être atténués.
Lors du colloque, les scientifiques et éthiciens ont ainsi estimé que les organismes miroirs présenteraient des risques importants et des avantages limités, ce qui a conduit à la conclusion qu’il ne faudrait pas créer des organismes miroir.
Lire le communiqué de presse (en anglais) MBDF qui revient sur ces certains temps d’échange de juin 2025
“Quoi de plus normal que de parvenir à une décision aussi importante : la recherche visant à créer une vie miroir ne doit pas être poursuivie. Et de la faire ici, à Paris, où Pasteur lui-même a découvert le rôle de la chiralité en biologie ?”, souligne Margaret Buckingham, présidente du comité d’éthique de l’Institut Pasteur. C’est en 1847, dans les murs de l’École normale supérieure, que Louis Pasteur découvrait la chiralité : cette propriété des molécules biologiques à ne pas être superposables à leur image dans un miroir, tout comme nos deux mains.
Un temps de restitution interviendra dans quelques mois où un rapport de recommandations seront émises en faveur d’un encadrement international.
Le colloque de Paris s’inscrit comme le premier rassemblement d’une série qui se poursuivra à Manchester et à Singapour.
Sommaire des questions balayées :
Introduction : Qu’est-ce que la “vie miroir” ?
Pourquoi s’intéresse-t-on à la vie miroir aujourd’hui ?
Organismes “miroir” : quels sont les risques potentiels pour la santé humaine ?
En quoi les organismes “miroir” pourraient-ils menacer l’environnement ?
Étudier les organismes miroir a-t-il vraiment du sens ?
Conclusion : Sur quoi s’accordent les experts à l’issue du colloque “Vie Miroir” de Paris ?
Qu’est-ce que la “vie miroir” ?
La « vie miroir » fait référence à une forme de vie où les molécules biologiques notamment qui composent les cellules seraient la version en miroir de celles présentes chez tous les organismes sur Terre. Pour utiliser le langage des chimistes, on dirait que « leur structure présenterait une chiralité opposée celle présente au naturel ».
Cette dissymétrie moléculaire est un concept découvert par Louis Pasteur en 1847 en étudiant les cristaux d’un composé appelé tartrate. Il remarque alors que certains de ces cristaux existent sous deux formes symétriques, et qu’à chacune de ces formes sont associées des propriétés physiques qui leur sont propres. Le concept de chiralité a été exposé pour la première fois un an plus tard, en 1848, par Louis Pasteur alors qu’il était âgé de 26 ans, peu après avoir obtenu son doctorat ès sciences lors d’une démonstration devant son professeur Jean-Baptiste Biot.
Ce concept, nommé par Lord Kelvin quelques décennies après la découverte de Pasteur, décrit la propriété de certaines molécules qui ne sont pas superposables à leur image dans un miroir. Tout comme les mains d’une même personne : elles se ressemblent, mais il est impossible de les superposer parfaitement. De la même manière, certaines molécules existent sous deux formes symétriques qui ne peuvent pas s’emboîter exactement, même si leur formule chimique est identique. Aujourd’hui, tous les êtres vivants présentent uniquement des acides aminés de forme « gauches » (en chimie, notée L) et des sucres de forme « droite » (en chimie, notée D). Une vie miroir, au contraire, construirait ses protéines à partir d’acides aminés droits, ses sucres seraient gauchers, et son ADN, et ainsi, inverse à celui que nous connaissons.
Sur le plan biologique, cette inversion complète impliquerait des organismes aux propriétés métaboliques totalement miroir également à celles de notre biologie actuelle.
Certains chercheurs comme David Bikard, responsable de l’unité Biologie de synthèse à l’Institut Pasteur, estiment que cette forme de vie aurait pu exister dans la « soupe primitive » des débuts de la Terre puisqu’on sait que des molécules des deux côtés du miroir y étaient présentes. Si c’est le cas, cette forme de vie aurait disparu il y a plus de 3 milliards d’années au profit de la vie à même chiralité que nous connaissons aujourd’hui.
Aujourd’hui, aucune forme d’organisme miroir n'est présent à l’état naturel sur Terre, mais il paraît aujourd’hui possible de pouvoir techniquement de la créer artificiellement en laboratoire un jour.
Pourquoi s’intéresse-t-on à la vie miroir aujourd’hui ?
Depuis la diffusion élargie du concept de chiralité en chimie dans les années 70 et jusqu’à récemment, la vie miroir était surtout un concept théorique, mais les progrès rapides de biologie de synthèse, de génétique et de chimie en font aujourd’hui un sujet d’actualité. Comme l’affirme la chercheuse Filippa Lentzos, professeure associée en science et sécurité internationale à King's College London, lors du symposium vie miroir du 12 juin 2025 à l’Institut Pasteur, « nous nous trouvons dans une véritable “fenêtre d’opportunité” pour limiter les risques de la création d’une bactérie miroir avant qu’il soit envisageable qu’elle existe ». La simple possibilité d’arriver un jour à créer une vie miroir conduit la communauté scientifique à anticiper les enjeux : quelles utilisations, quels risques pour l’environnement, comment encadrer légalement et éthiquement ces innovations ?
Nous sommes encore loin de cette mise au point et pour aboutir, elle nécessiterait un investissement. Il est, à l’heure actuelle, possible de produire en laboratoire certains acides nucléiques et protéines à chiralité inversée.
On attribue à cette avancée des perspectives positives, comme la découverte de nouvelles applications en médecine ou en biotechnologie (voir aussi la question 5), mais elle soulève surtout des questions sur les risques éthiques. Si l’on parvenait à fabriquer un micro-organisme miroir complet, il resterait de nombreux défis à relever : à ce jour, comme le souligne John Glass, professeur, responsable du Groupe de biologie synthétique et directeur de campus à l’Institut J. Craig Venter, aucun laboratoire n’a réussi à recréer le « cytosol miroir » (le liquide interne des cellules où se déroulent les réactions vitales à l’échelle cellulaire), ni même de ribosome de synthèse. Cela constitue un obstacle majeur.
Autant de questions qui ont été discutées lors du symposium international accueilli à l’Institut Pasteur, pour mobiliser chercheurs, décideurs et société civile autour de ces nouveaux défis.
Organismes “miroir” : quels sont les risques potentiels pour la santé humaine ?
Les bactéries miroir pourraient poser des risques sanitaires encore inédits. En raison de leur chimie inversée, leur structure moléculaire serait complètement différente de celle des organismes que connaît notre corps. Notre système immunitaire possédant une aptitude à reconnaître et combattre uniquement les agents pathogènes « naturels » (de chiralité naturelle), serait vraisemblablement particulièrement incapable de détecter ou neutraliser une infection provoquée par des bactéries miroir. Ces dernières pourraient ainsi se développer de manière silencieuse, en ne déclenchant peu voire aucune réponse immunitaire.
De plus, tous les antibiotiques et traitements actuels sont conçus pour cibler la conformation naturelle. Ils seraient ainsi inefficaces contre des agents pathogènes à chiralité inversée. Ces bactéries miroir pourraient ainsi engendrer des maladies nouvelles, impossibles à soigner avec nos moyens actuels. Un exemple déjà connu qui montre que les molécules miroir n’interagissent pas de la même manière avec le vivant de chiralité naturelle est celui du Thalidomide. Ce médicament sédatif avait été mis sur le marché dans les années 50 mais a vite été retiré des ventes. Pour cause, il présentait dans sa composition la molécule active et sa version miroir qui était hautement tératogène, ce qui a conduit à la naissance de 10 000 enfants avec des malformations.
Certains experts, comme la professeure associée au Centre national des sciences biologiques Deepa Agashe, alertent sur le fait que de telles formes de vie pourraient affecter non seulement les humains, mais aussi les animaux, les plantes ou d’autres formes de vie, avec un potentiel de propagation difficile à prévoir. Enfin, si ces micro-organismes miroir étaient viables, ils seraient dotés d’adaptabilité, ils pourraient adopter des mécanismes de résistance et d’évolution similaires à ceux observés chez les microbes déjà décrits, ajoutant une difficulté supplémentaire au contrôle de potentielles épidémies.
« Les données dont nous disposons indiquent qu’une bactérie miroir pourrait survivre dans notre environnement, mais la question mériterait d’être mieux étudiée. Il n’est pas exclu que notre environnement soit toxique pour les bactéries miroir » affirme David Bikard.
En quoi les organismes “miroir” pourraient-ils menacer l’environnement ?
Si des organismes miroir, créés en laboratoire, venaient à s’introduire dans la nature que ce soit accidentellement ou délibérément, ils pourraient bouleverser les écosystèmes. Leur chimie inversée les rendant incompatibles avec la vie de chiralité naturelle : ni prédateurs, ni compétiteurs, ni défenses naturelles ne seraient capables de les réguler efficacement.
Ces micro-organismes pourraient trouver des niches écologiques inoccupées, voire coloniser des environnements au détriment d’espèces existantes, en infectant plantes, animaux ou micro-organismes.
John Glass, souligne que lors de manipulations de ce type d’organismes même les normes de sécurité les plus strictes (niveau 4, la plus élevée) comporteraient des risques trop importants ; il suffirait peut-être d’une seule bactérie miroir relâchée accidentellement dans l’environnement pour que la situation devienne impossible à contrôler. La moindre erreur de laboratoire pourrait avoir des répercussions jugées irréversibles du fait que nous ne disposons, pour l’instant, pas de défense naturelle ou chimique efficace.
Existe-t-il un intérêt “positif” à la biologie miroir ? Peut-être pour créer des molécules miroir, et non pas des organismes entiers ?
Oui, la création de molécules miroir pourraient présenter des avantages, notamment dans le domaine de la recherche et de la médecine. On retrouve déjà sur le marché composés essentiellement d’acides aminés miroirs comme le Degarelix et le Difelikefalin. Certaines autres applications sont en cours d’exploration (par exemple, les peptides synthétisés à l’aide d’une enzyme miroir) pour concevoir des médicaments plus résistants : contrairement aux molécules naturelles, elles sont pratiquement indestructibles par les enzymes de notre organisme. Cela permettrait de créer des traitements plus stables et efficaces. Or, ces molécules peuvent être produites aujourd'hui par des méthodes de synthèse chimique sans qu'il soit nécessaire de créer des organismes miroirs entiers.
Pourquoi les scientifiques se sont-ils saisis, en 2025, de la question des risques autour de la “vie miroir” ?
Depuis l’appel lancé par un collectif de 38 chercheurs émérite dans la revue Science en décembre 2024, la question des risques associés à l’émergence de microorganismes miroir s’est imposée sur la scène internationale. Cette initiative, largement relayée dans les médias (notamment le Monde), invite la communauté scientifique à s’emparer du débat et à structurer une réflexion collective sur les horizons et les dangers potentiels de ces nouvelles formes de vie.
L’élan actuel des scientifiques est celui d’appréhender, de chercher à mesurer l’ampleur des enjeux d’un point de vue scientifique. Cette démarche d’autoréflexion n’est pas nouvelle : déjà en 1975 lors de la conférence d’Asilomar, les biologistes s’étaient rassemblés pour fixer des règles à la recherche sur l’ADN recombinant, un autre domaine jugé, à l’époque, porteur de risques pour la société.
Dans le cas de la vie miroir, cette mobilisation prend la forme d'un cycle de rencontres internationales, dont la première est celle du symposium de juin 2025 à l’Institut Pasteur.Cette discussion vise à clarifier les considérations scientifiques et éthiques tout en commençant à réfléchir à la manière dont les risques pourraient être atténués. Ce symposium parisien amorce les futurs rendez-vous étalés sur un an à Manchester puis Singapour. Comme l’explique le neurobiologiste et Président du comité d’éthique de l’Inserm Hervé Chneiweiss dans une prise de parole sur France inter, ce moment serait “la deuxième occurrence d’un grand moment d’autorégulation des scientifiques”. Cependant, il est essentiel d’associer à cette démarche un cadre institutionnel et réglementaire solide, transparent, et d’impliquer la société civile. L’objectif est d’éviter que d’importantes décisions ne soient prises seulement par un petit groupe, et garantir une responsabilité collective. En fait, de nombreux chercheurs appellent à une réglementation formelle, arguant que l'autorégulation ne suffit pas.
Étudier les organismes miroir a-t-il vraiment du sens ?
L’idée de fabriquer en laboratoire des micro-organismes miroir, précisément pour étudier leurs dangers et développer des moyens de défense, a parfois été soulevée ces derniers mois dans la presse (au cours du printemps 2025) alors que les risques de la vie miroir commençaient à faire parler d'eux. Mais, à la question “doit-on matérialiser une menace encore théorique pour espérer s’en prémunir ?”, il n'y pas vraiment de dilemme scientifique et éthique. Non seulement, personne ne veut prendre ce risque mais, surtout, il n'est pas nécessaire de créer des bactéries miroir pour les étudier...
- Certains chercheurs, peu nombreux, ont pu avancer, avec une approche théorique et très générale, que l’expérimentation concrète permettrait de bien comprendre comment ces organismes pourraient interagir avec le vivant, d’anticiper les risques, et d’imaginer d’éventuelles stratégies de réponse. C’est ce qu’on appelle parfois le pari de l’expérimentation. Mais ce pari, comme l’affirme David Relman Professeur de médecine, professeur de microbiologie et d’immunologie à l’Université Stanford, comporte un revers inquiétant : créer de tels organismes, c’est aussi faire exister, pour la première fois, les risques réels tant redoutés. En d’autres termes, chercher à se protéger d’un danger en le fabriquant, c’est prendre le risque de voir surgir la menace que l’on voulait éviter. Et ce risque personne ne veut le prendre.
- Surtout, il n'est pas nécessaire de créer des bactéries miroir pour les étudier. Il serait plus simplement possible de mettre des bactéries naturelles dans un environnement miroir reconstitué par chimie. Cela est équivalent par symétrie, ce qui permet d'apporter de nombreuses réponses sans prendre aucun risque
Quels sont les enjeux et les étapes qui permettent d’engager ou non la fabrication de microorganismes miroir en laboratoire ?
Face aux enjeux que soulève la biologie miroir, il n'a pas été question de laisser seuls les scientifiques décider des suites à donner à ces recherches. L’avenir de ce domaine concerne l’ensemble de la société : se sont associées chercheurs, experts, décideurs politiques mais aussi citoyens et représentants des sociétés civiles dans un débat démocratique.
Les symposiums internationaux, comme celui organisé à l’Institut Pasteur en juin 2025, répondent à ce besoin. Ces réunions permettent d’abord de recueillir une grande diversité de points de vue, d’ouvrir un dialogue transparent et, dans un second temps, de laisser les scientifiques débattre à huis clos afin de formuler ensemble des recommandations précises. Ces recommandations pourront être affinées pendant quelques semaines et rendues publiques fin 2025.
Cette méthode vise à appréhender des normes scientifiques, des réglementations et la gouvernance contre la création d'une vie miroir par le biais d'un dialogue et d'une collaboration entre des experts interdisciplinaires et internationaux, et pour maintenir l'engagement du public tout au long du processus. L’objectif est d’éviter une rupture de confiance entre la science et la population. Comme le souligne professeure associée au Centre national des sciences biologiques Deepa Agashe, ce dossier scientifique est une occasion unique de renforcer la confiance du public. Du fait notamment de la représentation d’un large éventail d’expertises, c’est la société tout entière qui peut s’approprier les questions posées par la vie miroir.
Sur quoi s’accordent les experts à l’issue du symposium “Vie Miroir” de Paris ?
Lors du symposium international organisé à l’Institut Pasteur de Paris le 12 et 13 juin 2025, le groupe d’experts présents s'arrêtent sur plusieurs points de consensus concernant la recherche sur la vie miroir à savoir :
- La vie en miroir n'existe pas et il faudrait des décennies et des ressources considérables pour la créer. L'objectif du colloque de Paris était d'évaluer plus avant les risques et les avantages de la vie en miroir et de commencer à élaborer des mesures pour faire face aux risques.
- En l'état actuel des connaissances, la vie en miroir présente des risques sans précédent pour de nombreuses formes de vie, quels que soient les avantages potentiels qu'elle pourrait apporter, et ne doit donc pas être créée (voir les questions 2 et 3).
- Les experts insistent sur la transparence de la communication scientifique, tant entre eux qu'à l'égard du public, afin d'instaurer une confiance collective (voir les questions 6 et 8).
- Les experts ont souligné le rôle important que les bailleurs de fonds de la recherche peuvent jouer dans la prévention des risques en ne finançant pas la recherche pour créer une vie miroir.
- La consultation, la coordination et la gouvernance internationales sont essentielles pour assurer que la vie en miroir ne soit pas créée (voir les questions 6 et 8).
- Un rapport sur les résultats des groupes de travail sera publié à la fin de l'année 2025 afin stimuler davantage la discussion et d'informer les autorités scientifiques à l’internationale.
En conclusion, les experts se sont accordés sur le fait que la vie en miroir ne devrait pas être créée et sur la nécessité de faire preuve de prudence, de transparence et d'une large consultation pour relever les défis de la biologie miroir.