Parasites et insectes vecteurs

Les maladies parasitaires sont trop souvent négligées. Elles touchent pourtant près de 3 milliards de personnes dans le monde. La recherche biomédicale est au cœur d’enjeux mondiaux de santé publique, pour lesquels prévention, contrôle et traitement restent des préoccupations permanentes.

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Bien que longtemps circonscrites à des régions tropicales et subtropicales, on observe la réémergence voire l’apparition de certaines de ces maladies en Europe. En effet, des cas de paludisme sont observés en Grèce et en Corse, et la leishmaniose n’est plus limitée à la région méditerranéenne  puisque des cas autochtones ont été récemment détectés en Italie du Nord et en Allemagne.  Le changement climatique, le déplacement de populations, et un contexte de forte croissance des transports, explique l’arrivée et l’extension de ces maladies en dehors des zones d’endémie traditionnelles.

Trois parasites majeurs

Le département Parasites et insectes vecteurs étudie trois parasites majeurs responsables de maladies graves et aux répercussions sanitaires et économiques importantes, qui touchent la plus grande partie du monde :

Des bases du parasitisme à la pathologie

Les chercheurs du département sondent le mode de vie des parasites et de leurs vecteurs. Le moustique anophèle, vecteur des Plasmodium et de différents virus, est étudié, ainsi que la mouche tsé-tsé, vecteur de Trypanosoma brucei. Les travaux du département associent des études en laboratoire, avec une importante implication sur le terrain notamment en Afrique et en Asie, et des recherches pour améliorer les prises en charge des patients : la résistance aux antipaludéens, l’identification de nouveaux médicaments antiparasitaires…

De nouveaux modèles et outils expérimentaux sont développés pour mieux comprendre les interactions dynamiques que les micro-organismes pathogènes établissent avec le vecteur et l’homme, en lien par exemple avec des chercheurs du département Immunologie, pour élucider les mécanismes d’invasion de l’hôte, avec le Centre d’innovation et recherche technologique (Citech) et ses plateformes de séquençages à haut débit qui aident à l’identification des facteurs de virulence, ou encore avec le Centre de bioinformatique, biostatistique et biologie intégrative (C3BI) pour l’analyse des quantités importantes de données générées lors de ces études.


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