At an international conference organized jointly by the Mirror Biology Dialogues Foundation (MBDF) with the Institut Pasteur on June 12 and 13, 2025, scientists and ethicists from around the world shared their views on the risks and challenges of "mirror life." This new frontier in synthetic biology raises the possibility of creating organisms in the laboratory that would be chemical mirror images of known living beings. It is a future scientific prospect that has multiple ethical and societal implications and raises questions about our collective responsibility.

The Humoral Immunology Unit has identified neutralizing antibodies that are effective against the hepatitis E virus (HEV). They could be used for prevention or treatment against HEV infection, which affects approximately 20 million people worldwide every year. Structural analyses carried out with the NanoImaging Core Facility enabled atomic-scale visualization of the neutralization site recognized by the antibodies. The findings serve as a basis for the rational design of vaccines and immunotherapies against HEV.

L’unité d’Immunologie humorale de l'Institut Pasteur a découvert des anticorps neutralisants puissants contre le virus de l’hépatite E (VHE). Ils pourraient être utilisés en prévention ou traitement contre ces infections qui touchent environ 20 millions de personnes dans le monde chaque année. Des analyses structurales, menées avec la plateforme de Nanoimagerie, ont permis de voir à l’échelle atomique le site neutralisant reconnu par ces anticorps. Ces résultats constituent une base pour la conception rationnelle de vaccins et d’immunothérapies contre le VHE.

À l’occasion d’un colloque international coorganisé par la fondation Mirror Biology Dialogues (MBDF), les 12 et 13 juin 2025 avec l’Institut Pasteur, scientifiques et éthiciens venus du monde entier ont confronté leurs points de vue autour des risques et enjeux qui entourent la « vie miroir ». Cette nouvelle frontière de la biologie de synthèse place au cœur des échanges la possibilité de créer (ou pas), en laboratoire, des organismes dont la chimie serait l’image en miroir de celle de tous les êtres vivants connus. De nombreuses questions éthiques et sociétales sont soulevées par cette future étape scientifique, qui pourrait être franchie un jour, et qui interroge notre responsabilité collective.

From the tiger mosquito, now well established in Europe, to endemic species in the tropics or Pacific region, these insects have colonized vast areas of the planet and play a key role in local ecosystems. Only around a hundred mosquito species, some of which potentially transmit pathogenic agents, are known to bite humans. Given their diversity and geographic expansion, special efforts must be made to identify these insects and map their distribution.

Since its founding, the Institut Pasteur has been committed to training scientists and health professionals who address major global health challenges. Today, in a rapidly evolving world, this commitment enters a new phase with the launch of a structured program to support education, aimed at strengthening access, quality, and impact of the scientific training provided by the Institut Pasteur.

An unprecedented situation has arisen this summer, with the first locally acquired cases of chikungunya detected as early as June, notably affecting the Grand Est region for the very first time. Chikungunya is a viral disease mainly transmitted to humans by bites from mosquitoes of the Aedes genus.  It is characterized by symptoms such as fever and intense joint pain. In the wake of severe outbreaks in overseas departments and regions and several episodes in mainland France, the French health authorities keep a close eye on any locally acquired cases emerging early in several regions.

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Du moustique tigre, désormais bien implanté en Europe, aux espèces endémiques des tropiques ou du Pacifique, ces insectes ont su coloniser de vastes territoires et jouent un rôle important dans les écosystèmes locaux. Environ une centaine de moustiques piquent l'humain, et seuls certains peuvent transmettre des virus. Leur diversité et leur expansion géographique imposent une attention particulière à leur identification et à leur répartition. 

Une situation particulièrement inédite cet été 2025 puisque des premiers cas autochtones du chikungunya ont été détectés dès le mois de juin et notamment dans le Grand Est, une toute première dans cette région. Le chikungunya est une maladie virale transmise à l'humain principalement par les piqûres de moustiques du genre Aedes.  Cette maladie est caractérisée par l’apparition de symptômes tels que de la fièvre et d’intenses douleurs articulaires. Après de graves épidémies dans les départements et régions d’outre-mer et plusieurs épisodes en métropole, les autorités de santé portent une attention particulière quant à l’arrivée précoce de ces cas autochtones dans plusieurs régions.

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