
« J’ai beaucoup de plaisir à soigner ceux qui viennent me demander conseil, mais je ne voudrais pas faire de la médecine un métier, c’est-à-dire que je ne pourrais jamais demander à un malade de me payer pour des soins que j’aurais pu lui donner. Je considère la médecine comme un sacerdoce, ainsi que le pastorat.»
HOMMAGE À ALEXANDRE YERSIN À l’occasion du 160e anniversaire des relations diplomatiques entre la France et Hong-Kong, un hommage a été rendu à Yersin. Une exposition réalisée par le Musée Pasteur, en collaboration avec le HKU-Pasteur Research Centre, a été présentée du 1er juin 2008 au 30 novembre 2009, d’abord au Musée de l’Université de Hong-Kong, puis au Musée des Sciences Médicales de Hong-Kong, accueillant plus de 30 000 visiteurs, dont de nombreux jeunes. |
> 22 septembre 1863 Naissance à Lavaux, en Suisse, dans le canton de Vaud. > 1885 - 1886 Yersin arrive en France où il continue ses études à l’Hôtel-Dieu de Paris. Là, il intègre l’Institut Pasteur où il participe aux séances de vaccination. Avec Émile Roux, il découvre en 1886 la toxine diphtérique. > 1890 - 1894 Il embarque comme médecin des Messageries Maritimes. Il mène trois expéditions à travers l’arrière-pays d’Annam. > 5 juin 1894 Envoyé en mission, il atteint Hong Kong. La peste a déjà fait 100 000 morts à Canton cette année-là. > 20 juin 1894 Il isole le bacille de la peste Yersinia pestis qui porte son nom. > à partir de 1894 Il crée en 1895 l’Institut Pasteur de Nha Trang. Il s’intéresse à l’élevage bovin (pour la fabrication du serum antipestique) et à la culture de l’Hevea brasiliensis, autrement dit l’arbre à caoutchouc. Il entreprend l’acclimatation de l’arbre à quinquina, ce qui permettra à l’Indochine de faire face à ses besoins en quinine pendant la seconde guerre mondiale. Bactériologie, agronomie, astrologie, tout passionnait Alexandre Yersin. Il eut la première automobile à rouler dans les rues d’Hanoï. > 27 février 1943 Il s’éteint à Nha Trang, alors qu’il venait de reprendre l’étude du grec et du latin. |