Six chercheuses pasteuriennes reçoivent le Prix Jeunes Talents France 2025 L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science

Communiqué de presse
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Six chercheuses de l’Institut Pasteur viennent de recevoir, le 8 octobre 2025, le Prix Jeunes Talents France 2025 L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science. Les lauréates, quatre doctorantes et deux post-doctorantes, contribuent à travers leurs travaux de recherche à faire avancer les connaissances scientifiques sur les causes des maladies liées aux menstruations (Eulalie Liorzou) ; l'organisation des cellules embryonnaires (Leah Friedman) ; le diagnostic de la sarcoïdose et de la tuberculose (Marie Robert) ; l’utilisation de plantes médicinales locales pour lutter contre le moustique tigre, (Yolène Duchaudé) ; l’immunothérapie pour traiter les cancers (Marion Guérin) ; les stratégies thérapeutiques pour ralentir ou stopper la dégénérescence du nerf auditif, (Sabrina Mechaussier). Cette édition met à l'honneur 34 doctorantes et post-doctorantes dont les recherches prometteuses sont essentielles pour relever les défis scientifiques de demain. Ce prix permet aux jeunes talents de l’Institut Pasteur d’obtenir une dotation qui va les aider à poursuivre leurs travaux de recherche et continuer à faire avancer les connaissances scientifiques dans leur domaine et à inspirer les jeunes générations.

Six jeunes chercheuses de l’Institut Pasteur ont reçu, le 8 octobre 2025, le Prix Jeunes Talents France 2025 L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science. Ce prix est remis chaque année par la Fondation L’Oréal, en partenariat avec l’Académie des sciences et la Commission nationale française de l’UNESCO, à une trentaine de jeunes chercheuses qui contribuent à faire avancer la recherche en France. Cette année, 22 doctorantes et 12 post-doctorantes ont été récompensées. Ce prix permet de rendre visible les femmes scientifiques, de les accompagner dans leur carrière et de valoriser leur contribution dans le domaine de la recherche. Le prix s’accompagne également d’une dotation leur permettant de les aider à poursuivre leurs travaux de recherche.

Les six chercheuses lauréates sont les doctorantes Eulalie Liorzou, Leah Friedman, Marie Robert, Yolène Duchaudé, ainsi que les post-doctorantes Marion Guérin et Sabrina Mechaussier. Leurs recherches contribuent aujourd’hui à faire avancer les connaissances scientifiques pour relever les défis scientifiques de demain dans les domaines de l’immunothérapie, de l’immunologie, de l’embryologie, des maladies à transmission vectorielle, de la génétique des menstruations et de la génétique de l’audition.

A travers leurs parcours et leurs témoignages, les chercheuses récompensées contribueront à inspirer les jeunes générations. Malgré des progrès ces dernières années, les femmes restent sous-représentées dans les carrières scientifiques, particulièrement aux postes à responsabilités. En effet, aujourd'hui en 2025, selon le dernier rapport de l’UNESCO1, les femmes ne représentent toujours que 29,7% de l’effectif total de chercheurs en France.
 

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Eulalie Liorzou, Marie Robert, Leah Friedman, Yolène Duchaudé, Marion Guérin, Sabrina Mechaussier, boursières L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science 2025
© Fondation L’Oréal

 

 


 

Eulalie Liorzou - Décrypter la biologie de l’utérus pour la santé des femmes

Doctorante à l’Institut Pasteur au sein de l’unité Génomique fonctionnelle comparative dirigée par Camille Berthelot
(Autre affiliation : CNRS)


Eulalie Liorzou s’est lancée dans une voie unique, alliant médecine et recherche. Originaire de la région toulousaine, elle a intégré l’École de l’INSERM Liliane Bettencourt qui soutient les doubles parcours médecine-recherche, avant de poursuivre ses études à l’ENS Paris, où elle s’est spécialisée en génomique et bioinformatique. Aujourd’hui en thèse à l’Institut Pasteur, elle se consacre à l’étude des menstruations, un domaine étonnamment peu exploré. Son parcours témoigne d’un engagement profond pour la science au service de la santé des femmes, avec pour objectif de concilier pratique clinique et recherche. 

Quels sont les enjeux de vos recherches et leurs applications ? 
Mes recherches visent à mieux comprendre la biologie des menstruations. Étonnamment, peu d’espèces, dont les humains, ont des règles. J’étudie l’évolution du fonctionnement de l’utérus, l’organe reproducteur féminin, chez les primates qui ont ou non des règles. À court terme, je cherche à découvrir les mécanismes génétiques, les informations codées dans l’ADN, que l’utérus utilise pour se transformer avant et pendant les menstruations. À long terme, j’espère mieux comprendre les causes des maladies liées aux menstruations, comme l’endométriose, une affection où des tissus similaires à l’utérus poussent hors de celui-ci. En définissant ce que sont les règles «normales», nous pourrons améliorer le diagnostic et le traitement des maladies liées. 

Pourquoi avez-vous choisi une carrière scientifique ? 
J'ai choisi cette voie de médecin-chercheuse car le travail de recherche est très complémentaire de la démarche de soin du médecin. La rigueur, combinée à la créativité de la pensée scientifique, m'a toujours passionnée. J'espère concilier recherche et pratique clinique. Je pense 
que la gynécologie, la branche de la médecine qui s'occupe de la santé reproductive féminine, nécessite une attention scientifique forte pour mieux prendre en charge les patientes et dissiper les croyances stéréotypées. 

Dans votre parcours, avez-vous rencontré des difficultés en tant que femme ? 
Je n'ai pas ressenti de traitement différent ni de discrimination. J'ai eu la chance d'évoluer avec des camarades de l'École de l'INSERM Liliane Bettencourt, un environnement protecteur et motivant. Cependant, il manque des «role models» de femmes médecins et chercheuses, car ces postes restent encore aujourd’hui majoritairement masculins. Malgré cela, je suis optimiste pour l'avenir et je crois que de plus en plus de femmes inspireront les nouvelles générations scientifiques. 

 

 

Leah Friedman - Modéliser le développement embryonnaire pour une nouvelle physique du vivant

Doctorante à l’Institut Pasteur dans l’unité Physique des fonctions biologiques dirigée par Thomas Gregor
(Autre affiliation : CNRS)


C’est une blessure à la main qui entraine Leah Friedman à rejoindre le monde des sciences au lieu de celui de la musique, et plus particulièrement du piano. Elle y retrouve rigueur et créativité, deux qualités qui lui sont chères, puis est confortée par des professeurs qui lui transmettent leur passion. Aujourd'hui doctorante à l'Institut Pasteur, elle explore la biophysique des systèmes vivants, notamment à travers l'étude des gastruloïdes, des structures autoorganisées issues de cellules souches mimant le développement embryonnaire. Ses travaux entendent percer les secrets de l'organisation cellulaire robuste et précise. La transmission aux jeunes générations reste fondamentale pour Leah.

Quels sont les enjeux de vos recherches et leurs applications ?
Je travaille sur les gastruloïdes, des structures dérivées de cellules souches qui s’autoorganisent et miment le développement embryonnaire. L'objectif est d'étudier la robustesse de ce processus. À court terme, cela permet de mieux saisir les mécanismes rendant le développement embryonnaire robuste et précis malgré les variations. À long terme, l'ambition est de poser les bases d'une 'physique du vivant' pour concevoir des modèles prédictifs ou réparateurs de tissus. Mes travaux permettent d'utiliser les gastruloïdes pour tester l'organisation cellulaire embryonnaire et ouvrent la voie à la conception de tissus en laboratoire, utiles en médecine régénérative.

Pourquoi avez-vous choisi une carrière scientifique ?
J'ai toujours été très curieuse, animée par le besoin de comprendre le monde qui m'entoure. La science, particulièrement la physique, offre des outils puissants pour décrypter la complexité du vivant. Mon cheminement s'est fait naturellement : enfant, j’ai toujours trouvé la science très ludique, grâce aussi à des professeurs passionnés et passionnants. Ce que j'apprécie le plus, c'est de combiner l'expérimentation, qui rend visible l'invisible, avec la théorie, qui l'explique. Cette approche est particulièrement stimulante.

Dans votre parcours, avez-vous rencontré des difficultés en tant que femme ?
Me retrouver en minorité dans les études scientifiques a renforcé mon syndrome de l'imposteur. J'ai longtemps eu du mal à me sentir légitime en tant que physicienne. Mais j'ai surmonté ces difficultés grâce aux encouragements de mes professeurs et encadrants. Je suis fière de contribuer à un domaine encore majoritairement masculin. En poursuivant mon parcours, je souhaite montrer aux jeunes filles qu'il est possible d'avoir sa place et les encourager à s'engager dans cette voie.
La science offre des outils puissants pour décrypter la complexité du vivant et répondre à des questions fondamentales.

 

 

Marie Robert - Déchiffrer la réponse immunitaire pour accélérer la recherche sur les maladies inflammatoires et infectieuses

Doctorante à l’Institut Pasteur au sein de l’unité Immunologie translationnelle dirigée par Darragh Duffy. Marie Robert est également interne en médecine.
(Autre affiliation : Université Paris Coté, AP-HP, CNRS, Inserm)


Marie Robert concilie brillamment et avec enthousiasme médecine et recherche alors qu’elle rêvait de devenir joueuse de tennis. Animée par le désir d’aider autrui, son parcours a basculé après la rencontre d’un professeur de médecine interne, puis de son successeur. Dès sa deuxième année d'études de médecine, Marie a intégré un laboratoire de recherche en parallèle de ses stages cliniques, mentorée par un rhumatologue pionnier de la recherche translationnelle. Marie a ensuite développé au cours de son internat un projet de recherche entre l'hôpital Bichat et l'Institut Pasteur. Ce projet lui permet de travailler à l'interface entre le laboratoire et l'hôpital pour étudier le rôle joué par le système immunitaire dans des maladies comme la sarcoïdose et la tuberculose. Ses travaux visent à mieux comprendre ces pathologies pour en améliorer le diagnostic et développer des traitements innovants. 

Quels sont les enjeux de vos recherches et leurs applications ? 
À court terme, mes recherches visent à caractériser le rôle joué par certains globules blancs au cours des maladies inflammatoires et infectieuses que sont la sarcoïdose et la tuberculose. Concrètement, nous développons des tests sanguins et respiratoires peu invasifs pour faciliter le diagnostic. L'identification de dysfonctionnements de ces cellules nous permet de suggérer de nouvelles pistes thérapeutiques. La bio-informatique est clé dans l’analyse des données. À long terme, l'objectif est de comprendre comment des facteurs environnementaux, comme les infections, participent au développement de maladies à travers des modifications de l'expression de nos gènes sans atteinte de la séquence d'ADN. Une meilleure compréhension de ces mécanismes, dits épigénétiques, a pour ambition ultime d’améliorer la prise en charge des patients. 

Pourquoi avez-vous choisi une carrière scientifique ? 
Associer la science à la médecine m’est très vite apparue comme une évidence. Compléter ma pratique clinique par les sciences fondamentales m’offre d’autres outils pour comprendre les mécanismes sous-tendant les maladies. Cette approche, nommée translationnelle, fait le lien entre le laboratoire et le chevet du patient et me permet d'appréhender une pathologie dans son ensemble, de son origine à sa prise en charge. 

Dans votre parcours, avez-vous rencontré des difficultés en tant que femme ? 
Régulièrement, je constate une différence de considération entre hommes et femmes. Même en étant en première ligne sur un projet, si un collègue masculin moins impliqué est à mes côtés, les interactions tendent à se focaliser sur lui. J'ai aussi ressenti la pression de devoir planifier ma vie personnelle en fonction de ma carrière. Cependant, j'ai l'immense chance de compter sur quelques soutiens, et je souhaite, à mon tour, tendre la main aux jeunes femmes scientifiques.

 

 

Yolène Duchaudé - Valoriser les plantes créoles pour lutter contre les moustiques vecteurs de maladies

Doctorante à l’Institut Pasteur de la Guadeloupe au sein du laboratoire Maladies Vectorielles (LMV)
(Autre affiliation : Université des Antilles)


Dès l'enfance, Yolène Duchaudé, passionnée par la science, a développé une connexion unique avec la nature à travers les plantes de son jardin familial. Son parcours, jalonné de défis, l’a menée à devenir major de promotion en master de Chimie des ressources naturelles. Forte d'un engagement profond dans la transmission du savoir, elle anime régulièrement des ateliers de sensibilisation. Ses recherches visent à mettre ses compétences au service de son territoire en valorisant les savoirs traditionnels par une approche scientifique moderne, notamment pour la santé publique. 

Quels sont les enjeux de vos recherches et leurs applications ? 
À court terme, mes travaux de recherches ont pour objectif d'étudier le potentiel de six plantes caribéennes provenant du « jardin créole » pour lutter contre le moustique Aedes aegypti, qui transmet la dengue, le Zika et le chikungunya. La première application concrète est le développement d'un produit pharmaceutique naturel pour diminuer l'impact que ce moustique a sur notre territoire. La deuxième application est la sensibilisation de la population. À moyen terme, la formulation d'un produit naturel est prévue et à plus long terme, des tests sur le terrain et l'inclusion d'autres plantes médicinales sont envisagés. 

Pourquoi avez-vous choisi une carrière scientifique ? 
Le choix de faire une carrière scientifique a été une évidence pour moi car la science m'anime profondément. Lorsque je parle de science ou lorsque je fais de la science, je n'ai pas l'impression de travailler car je ne vois pas le temps passer. C'est un domaine qui me passionne mais surtout qui me challenge : la science donne du sens à tout ce que je fais. 

Dans votre parcours, avez-vous rencontré des difficultés en tant que femme ? 
La principale difficulté que j'ai rencontrée dans mon parcours est le manque de visibilité des femmes dans les métiers scientifiques, particulièrement en Physique-Chimie. J'ai douté de ma légitimité à me spécialiser dans ce domaine, croyant naïvement que les femmes ne pouvaient pas faire de longue carrière en Science. Être une femme scientifique m’a rendue plus consciencieuse et perfectionniste, m'amenant à m'appuyer davantage sur les faits et les données vérifiables. Aujourd'hui, je suis fière du chemin parcouru et ressens la responsabilité de rendre ce parcours plus accessible pour les générations futures. 

 

 

Marion Guérin - Optimiser les immunothérapies pour lutter contre le cancer

Post-doctorante à l’Institut Pasteur au sein de l’unité Dynamiques des réponses immunes dirigé par Philippe Bousso
(Autre affiliation : Inserm)


Marion Guérin s’engage avec détermination dans la recherche en immunologie appliquée à la cancérologie. Après un parcours universitaire solide, elle a poursuivi ses travaux en post-doctorat à l'Institut Pasteur. Animée par une profonde passion pour la compréhension des maladies et la quête de solutions innovantes, elle explore les mécanismes d'action des immunothérapies. Son travail vise à identifier les pistes pour améliorer les traitements du cancer. 

Quels sont les enjeux de vos recherches et leurs applications ? 
Mes recherches visent à identifier comment les immunothérapies, des traitements utilisant le propre système immunitaire du patient pour combattre la maladie, fonctionnent. L'objectif est de comprendre pourquoi l’immunothérapie répond très bien chez certains patients et non pour tous. Ces analyses me permettront de détecter d'éventuels dysfonctionnements et de proposer des pistes pour améliorer l'efficacité de ces traitements. J'ai aussi identifié une molécule clé pour déclencher une réponse anticancéreuse, et je travaille sur le développement d'une nouvelle approche thérapeutique. 


Pourquoi avez-vous choisi une carrière scientifique ? 
J'ai toujours souhaité comprendre comment les maladies se manifestent, pourquoi certaines personnes sont plus touchées que d'autres, et surtout, comment trouver des solutions pour les soigner. Mon intérêt pour la recherche est né très tôt, vers l'âge de six ans, en découvrant le Téléthon. Les récits d'enfants malades, les avancées de la recherche et les réussites médicales m'ont profondément marquée. J'ai alors compris que ce métier avait un sens profond et que c'était ma vocation. 


Dans votre parcours, avez-vous rencontré des difficultés en tant que femme ? 
J'ai eu la chance d'évoluer dans des équipes où être une femme avec des enfants était bien accepté, ce qui m’a permis de m'épanouir. Je trouve que la principale difficulté réside dans la compétition du système de recherche. Les femmes doivent souvent fournir des efforts supplémentaires pour obtenir des postes ou des financements de recherche équivalents aux hommes, car elles sont plus impactées par les congés maternité ou les contraintes familiales entrainant des délais de carrière. Malgré ces défis, je suis optimiste quant à l'évolution des mentalités pour un avenir plus équitable. 

 

 

Sabrina Mechaussier - Caractériser les mécanismes liés aux surdités génétiques pour préserver l'audition

Post-doctorante au sein de l’Institut reConnect à l’Institut de l’Audition, centre de l’Institut Pasteur.
Unité Plasticité des circuits auditifs centraux dirigé par Nicolas Michalski.
(Autres affiliations : CNRS, Inserm, Fondation pour l’Audition, AP-HP, Université Paris Cité)


Sabrina Mechaussier est une post-doctorante passionnée depuis toute petite par les sciences et la découverte du monde qui l’entoure. Fascinée par les maladies génétiques dès le lycée, elle a débuté son parcours en biologie moléculaire et cellulaire avant de rejoindre l'Institut Pasteur pour étudier les formes génétiques de neuropathies auditives. Rigoureuse et persévérante, elle concilie sa carrière scientifique avec sa vie de famille, un équilibre qui lui est fondamental. Ses travaux contribuent à une meilleure compréhension des mécanismes liés à la surdité génétique, visant à développer de nouvelles stratégies thérapeutiques pour les patients. 


Quels sont les enjeux de vos recherches et leurs applications ? 
Mes recherches visent à mieux comprendre le rôle des gènes et des mutations impliqués dans les pathologies sensorielles congénitales, notamment les surdités. L'objectif est de caractériser la physiologie du nerf auditif, afin d'identifier les mécanismes liés à sa dégradation. À terme, ces travaux permettront de développer des stratégies thérapeutiques pour ralentir ou stopper la dégénérescence du nerf auditif, notamment pour les formes génétiques de neuropathies auditives, et d'offrir des solutions complémentaires à l’implant cochléaire – prothèse auditive qui stimule directement le nerf auditif – ou à la thérapie génique. 


Pourquoi avez-vous choisi une carrière scientifique ? 
J'ai toujours été très attirée par les sciences, cherchant à comprendre le fonctionnement du monde et de la vie. Petite, j’adorais les activités manuelles et ai donc tout de suite eu envie de découvrir la manipulation en paillasse! Ma vocation s'est affirmée au lycée, en découvrant les maladies génétiques rares et le rôle de l’ADN dans notre vie. Je voulais apprendre les mystères du corps humain au niveau moléculaire et cellulaire, et comprendre les adaptations et les modifications génétiques liées à son dysfonctionnement. 


Dans votre parcours, avez-vous rencontré des difficultés en tant que femme ? 
J'ai eu la chance d'évoluer dans un environnement très bienveillant. La principale difficulté que j’ai rencontrée en tant que femme a été de trouver un bon équilibre entre ma carrière de chercheuse et ma vie de famille, surtout depuis l'arrivée de mon fils en 2023. Cela me demande davantage d'énergie et de flexibilité. Cependant, le soutien de mes proches et de mon équipe de recherche me prouve qu'il est tout à fait possible de concilier une carrière scientifique épanouissante avec une vie de famille heureuse et équilibrée. 

 

 

 

Communiqué de presse de la Fondation L'Oréal :
https://www.fondationloreal.com/sites/default/files/2025-10/CP%20-%20L%27Or%C3%A9al%20UNESCO%20Pour%20les%20Femmes%20et%20la%20Science%20Jeunes%20Talents%20France%202025%20-%2020250810.pdf

Pour plus d’information sur les bourses L’Oréal-UNESCO Pour les Femmes et la Science :
https://www.fondationloreal.com/categories/for-women-in-science/lang/fr

1 Source UNESCO : "Statut et tendances des femmes en sciences : nouvelles observations et perspectives sectorielles", UNESCO, 2025 Status and trends of women in science: new insights and sectoral perspectives - UNESCO Bibliothèque Numérique (2025)

 

 

AURÉLIE PERTHUISON

Responsable des relations presse

ANNE BURLET-PARENDEL

Attachée de presse

MYRIAM REBEYROTTE

Attachée de presse

NATHALIE FEUILLET

Chargée des relations presse

 

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