Le Plasmodium, parasite responsable du paludisme, infecte les globules rouges. Il y produit des protéines qui se fixent à la surface de la cellule hôte. Ces protéines, dites d’adhésion, empêchent alors les globules rouges de circuler correctement dans les capillaires sanguins, déclenchant ainsi les symptômes rencontrés dans les cas de paludisme sévère. Le parasite possède 60 gènes codant pour 60 protéines d’adhésion différentes, mais une seule apparait à la fois à la surface du globule rouge.