Virologie

Vaincre les infections virales qui affectent la santé humaine. C’est le combat du département de Virologie. Pour cela, ses équipes de recherche étudient comment les virus infectent leurs hôtes, causent les maladies et comment ils se  propagent. La connaissance approfondie de la biologie des virus et des mécanismes de défense qu’ils déclenchent chez leur hôte leur permettent de proposer et mettre au point des stratégies (vaccins, antiviraux…) pour combattre les maladies ou s’en protéger.

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D’immenses progrès ont été réalisés dans la lutte contre les maladies virales et les combats qui restent à mener en virologie revêtent une importante dimension de santé publique en particulier avec l’émergence des maladies virales transmises par les moustiques (arboviroses) comme la dengue, Zika ou Chikungunya. La variole a ainsi pu être éradiquée dans les années 70 par une campagne de vaccination de l’Organisation mondiale de la santé (OMS). Un programme mondial vise aujourd’hui à éradiquer la poliomyélite. L’institut Pasteur y participe en tant que Centre collaborateur de l’OMS sur les entérovirus et les vaccins viraux.

Le département de Virologie compte plusieurs Centres nationaux de référence (CNR) et Centres internationaux collaborateurs de l’OMS (CCOMS) dont les activités permettent à l’Institut Pasteur de contribuer au diagnostic, à la surveillance et à la caractérisation des émergences.

Une intense activité de recherche

Les 17 unités de recherche que compte le département de Virologie ont comme objectifs de comprendre comment les virus pénètrent et se multiplient dans les cellules ; comment ils interagissent avec les mécanismes de défense de l’hôte qu’ils infectent (l’homme) ; quelles sont les bases moléculaires de leur virulence ou de leur perte de virulence (atténuation) ; quels sont les événements qui permettent aux virus animaux de franchir les barrières d’espèce et se propager dans les populations humaines. Les laboratoires suivent la propagation des infections, l’extension des territoires colonisés par les insectes vecteurs et tentent de prédire l’émergence de nouvelles épidémies pour les populations humaines. Les chercheurs identifient aussi les anticorps capables de neutraliser des souches virales et étudient le mécanisme d’action des anticorps neutralisants. Tout cela, bien sûr, pour mettre au point des vaccins, ou identifier des molécules antivirales…

Les recherches se concentrent ainsi sur de nombreux virus :

  • les virus respiratoires comme celui de la grippe ou du SRAS ;
  • les virus à l’origine de cancers comme le papillomavirus, HPV, le virus T lymphotropique humain (HTLV) ou les virus des hépatites B et C ;
  • les rétrovirus tels que le virus de l’immunodéficience humain (VIH) ou simien (SIV) ;
  • les virus infectant le système nerveux (virus de la rage, de la fièvre jaune, de la polio, entérovirus A71…) ;
  • les virus transmis par les insectes et responsables de maladies sévères (dengue, chikungunya, Zika,  fièvre de la vallée du Rift) ;
  • ou encore les virus responsables de fièvres hémorragiques (virus de la fièvre de Lassa, virus Ebola).

Des membres du département interviennent dans des cours de spécialisation en virologie dispensés par l’Institut, dans le réseau international des Instituts Pasteur (dispensés par Noël Tordo, Roberto Bruzzone, Anna-Bella Failloux…) et en ligne via une série de MOOCs (vaccinologie, immunité innée, entomologie médicale…).

 

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