Initiative en vaccinologie et immunothérapie : recherche clinique

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À l’Institut Pasteur, la recherche clinique en vaccinologie et immunothérapie s’articule autour d’études cliniques exploitant les candidats vaccins avancés développés par l’Institut Pasteur (cf. Initiative en vaccinologie et immunothérapie : innovation – candidats vaccins ci-après), de la surveillance immunitaire d’essais cliniques dont l’Institut Pasteur est promoteur, en collaboration avec des partenaires, et d’études de cohortes et de surveillance visant à élucider les marqueurs biologiques et réponses immunitaires propres aux maladies, ainsi que la diversité et les mécanismes de ces réponses.

L’Initiative en vaccinologie et immunothérapie a pour objectif central de faciliter le déroulement de ces activités et d’autres activités cliniques, en particulier s’agissant des mécanismes d’action des vaccins existants. Les fondements de la réactivité vaccinale, variable d’un individu normal à l’autre, restent mal compris. L’Institut Pasteur dispose de plusieurs cohortes humaines susceptibles de fournir des indices sur les mécanismes de protection immunitaire des vaccins chez les individus normaux. Ses chercheurs mènent à bien des programmes de décryptage de la réactivité vaccinale chez les individus normaux et immunodéprimés, en collaboration, en autres, avec le Centre de vaccination du Centre Médical de l’Institut Pasteur (CMIP) et le Centre d’investigation clinique (CIC) en vaccinologie Cochin-Pasteur.

Les personnes immunisées produisent des cellules immunitaires et des anticorps qui les protègent des pathogènes. Des technologies innovantes permettent d’isoler de puissants anticorps neutralisants et de les soumettre à un développement thérapeutique afin de traiter et prévenir des maladies.

Équipes et projets

Darragh Duffy - LabEx Milieu Intérieur

Cette équipe a pour objectif de mieux comprendre les mécanismes sous-tendant les différences interindividuelles des réponses immunitaires et d’exploiter ses découvertes pour solutionner des questions cliniques pertinentes, comme la variabilité des réponses à la vaccination. Elle entend également saisir dans ses moindres détails les déclins de la fonction immunitaire liés à l’âge pour que les stratégies vaccinales puissent être adaptées de manière précise à la population vaccinée. À cette fin, elle applique des modèles immunologiques systémiques à diverses populations en bonne santé et cohortes de malades.

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Marie-Lise Gougeon - Immunité innée et virus

L’unité Immunité innée et virus a mis en place une « plateforme d’immunomonitoring » complète visant à décrypter les réponses immunitaires innées et adaptatives déclenchées par des candidats vaccins et des immunothérapies dans le cadre d’essais cliniques de phase I et II. Elle a actuellement comme projet la caractérisation des réponses immunitaires adaptatives induites par un candidat vaccin ciblant spécifiquement les shigelles, des réponses cellulaires des lymphocytes T déclenchées par des vaccins immunothérapeutiques contre le VIH-1 et de l’immunité induite par les transgènes suite à une thérapie génique intracérébrale chez les enfants atteints de la maladie de Sanfilippo.

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Michaela Müller-Trutwin avec le groupe d’Asier Sáez-Cirión - HIV, inflammation et persistance

Cette unité axe ses recherches sur la découverte de nouveaux mécanismes de contrôle du VIH et des maladies associées. Les chercheurs étudient le cas de rares individus séropositifs qui contrôlent la réplication du VIH soit spontanément, soit après un traitement antirétroviral (rémission du VIH), ainsi que certains modèles animaux de protection spontanée contre le VIH/SIDA. Des traitements potentiels ciblant l’hôte sont actuellement testés dans le cadre d’essais pré-cliniques. Ces études sont conçues pour permettre de procéder en parallèle au dépistage des biomarqueurs de la rémission du VIH. Ces résultats pourraient également éclairer des travaux sur des vaccins.

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Lars Rogge - Immunorégulation

Les biothérapies ciblant le TNF et l’IL-17 ont révolutionné le traitement des maladies inflammatoires chroniques. Pourtant, 30 à 40 % des patients ne répondent pas à ces médicaments, et il est actuellement impossible de prédire les réponses thérapeutiques. Ce projet a pour objectifs le décryptage des mécanismes d’action des bloqueurs du TNF et de l’IL-17 et le développement de biomarqueurs prédictifs de la réponse aux produits biologiques afin de stratifier les patients en fonction du traitement le mieux adapté. Ces travaux s’inscrivent dans le cadre d’une unité mixte de recherche AP-HP / Institut Pasteur, associant le service de rhumatologie de l’Hôpital Cochin (AP-HP) et l’unité Immunorégulation de l’Institut Pasteur.

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