
Les cellules de notre corps sont continuellement exposées à différents types de stress moléculaire. Le rayonnement ultraviolet du soleil, par exemple, endommage l’ADN et provoque des mutations au niveau de la peau, tandis que les fonctions d’entretien cellulaire normales génèrent des produits chimiques susceptibles de dégrader l’ADN et d’autres molécules importantes. Ces formes de dommages externes et internes peuvent être exacerbées par d’autres facteurs relevant de l’environnement et du mode de vie, notamment le tabagisme et une alimentation riche en graisse et en sucre. En réponse à ces diverses sources de stress, les cellules peuvent entrer dans un état dit de « sénescence cellulaire ». Une cellule sénescente ne prolifère plus, ce qui élimine le risque qu’elle devienne cancéreuse. Les cellules sénescentes produisent par ailleurs des signaux avertissant les cellules voisines de leur état. Ces signaux peuvent sembler bénéfiques à court terme, mais à long terme, cette « inflammation » chronique peut à son tour endommager les tissus, induire leur vieillissement et entraîner des troubles liés au vieillissement, tels qu’une perte musculaire, des maladies cardiovasculaires ou une neurodégénérescence.
Lors de cette conférence, un groupe de scientifiques du monde entier dévoilera ses dernières découvertes sur la sénescence, le cancer et le vieillissement, et expliquera la manière dont la compréhension de la sénescence peut être mise à profit pour prévenir le cancer et favoriser le vieillissement en bonne santé.
Conférence-débat le 19 mai 2017 à 17h30 à l’Institut Pasteur, organisée par Oliver Bischof de l’Institut Pasteur, modérée par Eric Gilson (Institut de Recherche sur le Cancer et le Vieillissement, Nice).
L’inscription est gratuite mais obligatoire (avant le 16 mai 2017), dans la limite des places disponibles.